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Sommaire sur l’Évangile du salut

 

Michael Hardt

 

Table des matières abrégée :

1     L’évangile du salut — La justification par rapport aux péchés (chapitre 1)

2     L’évangile du salut — La délivrance de la puissance du péché (chapitre 2)

 

 

 

Table des matières détaillée :

1     L’évangile du salut — La justification par rapport aux péchés (chapitre 1)

1.1      Quelle est la signification du terme « évangile » ?

1.2      Quel est le sujet de l’Évangile ?

1.3      Pourquoi Paul n’avait-il pas honte (*) de l’Évangile ? (Rom. 1:16, 17) ?

1.4      Comment la justice de Dieu est-elle révélée dans l’évangile ?

1.5      Qui a besoin de l’Évangile ?

1.6      Les hommes sont-ils tous coupable ? N’y a-t-il aucune exception ?

1.7      N’y a-t-il aucune solution ?

1.8      Que signifie être « justifié » (Rom. 3:20) ?

1.9      Que signifie « des œuvres de loi » (Rom. 3:20) ?

1.10    Comment quelqu’un peut-il être justifié devant Dieu (Rom. 3:22-25) ?

1.11    Qu’entend-on par « lequel Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang» ? (Romains 3:25)

1.12    Comment Dieu peut-il justifier un pécheur et en même temps être juste ?

1.13    Qu’en est-il des saints de l’Ancien Testament ? Comment étaient-ils justifiés (Romains 4) ?

1.14    Jacques ne dit-il pourtant pas qu’Abraham a été justifié par des œuvres ?

1.15    Pourquoi Christ a-t-il du être ressuscité pour notre justification (Rom. 4:25)?

1.16    Quelles sont les conséquences de la justification (Romans 5:1-2) ?

1.17    Comment cela se traduit-il concrètement dans nos vies ?

2     L’évangile du salut — La délivrance de la puissance du péché (chapitre 2)

2.1      Quelle différence y a-t-il entre les péchés et le péché ?

2.2      Quelle est la solution divine pour les péchés et le péché ?

2.3      Un croyant est-il toujours sous la puissance, ou le pouvoir du péché ?

2.4      Qui sont les deux familles en Romains 5 ?

2.5      Quelle est la conséquence du fait d’appartenir à la famille d’Adam ?

2.6      Qu’est-ce qui caractérise ceux qui appartiennent à la famille de Christ ?

2.7      Donc, si je suis membre de la famille de Christ, par grâce, je peux continuer de pécher ?

2.8      Pourquoi pas n’y a-t-il pas d’excuse au péché du croyant ?

2.9      Comment se fait-il alors qu’il m’arrive encore de commettre des péchés ? Ne suis-je pas mort avec Christ ?

2.10    Qu’entend-on par « notre vieil homme est crucifié avec Lui » (Rom. 6:6) ?

2.11    Qu’entend-on par le corps du péché ?

2.12    Le problème de nos péchés est résolu par la mort de Christ pour nous, mais comment le problème du péché et de sa puissance est-il résolu ?

2.13    Quelle est la signification du baptême ?

2.14    Comment sais-je que je suis mort avec Christ ? Puis-je le sentir ?

2.15    Si je suis mort avec Christ, comment cela affecte-t-il ma relation avec le péché ?

2.16    Si je suis mort avec Christ, comment cela affecte-t-il ma vie pratique journalière ?

2.17    Le croyant doit-il garder la loi (ou au moins certaines règles) pour être certain de ne pas pécher ?

2.18    Comment un croyant peut-il alors vivre d’une manière qui plaise à Dieu ?

2.19    Qui est ce « je » dans Romains 7:7 à 7:25 ?

2.20    Quel est le problème de ce croyant ?

2.21    Que découvre ce croyant ? (Romains 7:17-24)

2.22    Quand le « je » de Romains 7 comprend qu’il ne peut sortir seul du bourbier, d’où lui vient l’aide ?

2.23    À quelle conclusion arrivons-nous à la fin du chapitre 7 ?

2.24    Un croyant peut-il être condamné par Dieu ?

2.25    Que signifient la « loi de l’Esprit de vie » et « la loi du péché et de la mort » ?

2.26    Quelle est la solution de Dieu pour le péché ?

2.27    Tout ceci signifie-t-il que le croyant peut maintenant dérober et tuer et faire tout ce que la loi interdisait ? Sinon, pourquoi ?

2.28    Comment ce travail s’accomplit-il pratiquement ? Qu’est-ce que marcher par l’Esprit ?

2.29    Un croyant marche-t-il toujours par l’Esprit ?

2.30    Comment pouvons-nous être certains de marcher par l’Esprit ?

2.31    Comment Dieu nous aide-t-Il à marcher par l’Esprit ?

2.32    Si notre salut est si complet, pourquoi tant de croyants souffrent-ils dans leur corps et meurent ? Le corps n’est-il pas inclus dans notre salut ?

2.33    Dieu a-t-Il prédestiné certains à la damnation ?

2.34    Résumé

 

Les questions suivent à peu près Romains ch. 1 à 5 (première partie), puis ch. 5 à 8 (deuxième partie).

 

 

1                    L’évangile du salut — La justification par rapport aux péchés (chapitre 1)

Les questions de ce chapitre suivent à peu près Romains 1 à 5:11. Le prochain chapitre s’occupe de Romains 5:12 à Romains 8.

 

           1.1                    Quelle est la signification du terme « évangile » ?

Le mot grec signifie « bonne nouvelle ». Dans la Grèce antique, quand une bataille était gagnée, un messager était envoyé vers la ville et en lapprochant, il criait le mot « evangelion » : bonne nouvelle — la bataille est gagnée ! L’Évangile représente la bonne nouvelle que Dieu a fait annoncer depuis la mort et la résurrection de Christ ; pour le contenu voir la question suivante.

 

           1.2                    Quel est le sujet de l’Évangile ?

Dans la Bible, l’évangile nous dit comment, quand l’homme a complètement échoué, Dieu a établi un chemin pour que lhomme puisse avoir une bonne relation avec Dieu. Ce chemin est par Son Fils, le Seigneur Jésus, qui était et est Dieu, et qui est devenu homme et est mort sur la croix pour des pécheurs : « l’évangile de Dieu… touchant son Fils » (Romains 1:1, 3). Il est le chemin et le seul qui conduise à Dieu (Actes 4:12). L’homme n’a pas recherché Dieu, mais la Bonne Nouvelle est que Dieu a cherché lhomme et qu’Il offre un salut gratuit à l’homme coupable (cf. Luc 15).

 

           1.3                    Pourquoi Paul n’avait-il pas honte (*) de l’Évangile ? (Rom. 1:16, 17) ?

Paul aurait pu avoir honte de l’évangile parce que l’homme, naturellement, s’oppose à un message qui le déclare coupable, et qu’il méprise ceux qui lui apportent ce message, et l’homme cherche à leur faire honte. (*)

Mais Paul n’a pas honte pour plusieurs raisons : d’abord, l’évangile est la « puissance de Dieu » à quiconque croit (Rom. 1:16). L’Évangile a la puissance de transformer des personnes et de les amener à Dieu (s’ils acceptent et croient). Ensuite, l’Évangile est universel (en faveur des juifs et des nations ; Rom. 1:16). Enfin, la justice de Dieu est montrée (révélée) par cet Évangile.

 

(*) Une raison supplémentaire de l’opposition de l’homme contre le message de l’évangile est que l’homme ne peut rien faire pour résoudre ou aider à résoudre la question de sa culpabilité, et que la seule solution existante à cette question est purement divine, et a pour centre un homme crucifié !

 

           1.4                    Comment la justice de Dieu est-elle révélée dans l’évangile ?

L’évangile montre que Dieu est juste (*): quand Il condamne le pécheur dans Sa colère (Rom. 1:17, 18), quand Il ressuscite Jésus (Rom 4:25) et Lui donne une place d’honneur (Jean 16:10), et quand Il pardonne les péchés qui sont confessés (1 Jean 1:9), quand Il justifie ceux qui croient en Jésus (Rom.3:25; 4:5). Il est spécialement surprenant à première vue, d’en arriver à justifier ces pécheurs contre lesquels il y avait la colère de Dieu. Pour voir la solution de cette difficulté, voyez les questions 1.11 et 1.12.

 

(*) Dieu est amour (1 Jean 4:16) mais Dieu est aussi lumière (1 Jean 1:5).

 

           1.5                    Qui a besoin de l’Évangile ?

Chacun. Paul divise l’humanité en trois groupes: (i) les hommes qui ont perdu la connaissance du vrai Dieu, et ne se donnent aucune règle de conduite (Rom. 1:18-32), les moralistes (c’est-à-dire les hommes qui se donnent des règles de conduite, Rom.2:1-16), et les Juifs (Rom. 2:17 à 3:9). Les hommes appartiennent tous à l’un ou l’autre de ces trois groupes. Et Paul démontre que chaque groupe est coupable devant Dieu. Sans l’Évangile, il n’y a d’espoir pour personne.

 

           1.6                    Les hommes sont-ils tous coupable ? N’y a-t-il aucune exception ?

Effectivement, les hommes sont tous coupables. Ceux du premier groupe, les gens qui ne se donnent aucune règle, sont coupables (même s’ils n’ont jamais entendu l’Évangile) parce qu’ils auraient pu connaître le Créateur simplement en regardant la création autour d’eux, mais ils ont refusé. Les moralistes, de leur côté, ont fait des lois, mais ils ne les ont pas respectées, et ils ont agi contre leurs consciences (Rom. 2:15). Quant à Israël, ils avaient la loi et l’ont violée.

Le résultat est qu’« il n’y a point de juste, non pas même un seul » (Romains 3:10). « Car tous ont péché et n’atteignent pas à la gloire de Dieu » (Romains 3:23).

 

           1.7                    N’y a-t-il aucune solution ?

Il y en a une. Pour voir exactement ce qu’est cette solution, gardez présent à l’esprit que Dieu est un juste juge, et qu’Il est saint, et qu’Il a horreur du péché. Il connaît chacun de nous, et chacun de nos péchés. Il n’y a que deux possibilités : Ou bien Il doit vous condamner, ou bien vous devez être « rendu juste » devant Lui. Pour savoir comment cela peut se faire, voyez s’il vous plait les questions suivantes.

 

           1.8                    Que signifie être « justifié » (Rom. 3:20) ?

Justifié signifie « déclaré juste ». C’est mieux qu’être innocent. Si vous êtes justifiés, vous pouvez montrer Christ à la droite de Dieu, et dire « je suis lié à Lui, Il a porté mes péchés, et Dieu a accepté cela ; c’est pourquoi je suis justifié ». Adam dans l’innocence, ne pouvait pas dire des choses pareilles.

Si donc quelqu’un voulait vous condamner comme coupable, il devrait d’abord condamner Christ comme injuste — et cela est impossible.

Étant justifiés, nous sommes désormais justes, mais notre justice ne vient pas de nous ni de l’homme, c’est une « justice de Dieu » qui nous a été conférée (= attribuée) — Voir Rom. 4:3, 5, 11 et Phil. 3:9.

 

           1.9                    Que signifie « des œuvres de loi » (Rom. 3:20) ?

Les œuvres de loi ne sont pas seulement des œuvres consistant à observer la loi de Moïse, mais des œuvres consistant à observer n’importe quelle sorte de loi. Ce que le peuple d’Israël a montré en rapport avec la loi de Moïse, est la démonstration que l’homme est incapable d’observer aucune loi. C’est un principe général. Aucune œuvre, ni quoi que ce soit que l’homme puisse faire, ne peut le rendre juste devant Dieu.

 

        1.10                    Comment quelqu’un peut-il être justifié devant Dieu (Rom. 3:22-25) ?

En ce qui nous concerne, seulement par la foi. En ce qui concerne Dieu, seulement par grâce. « Par la foi » veut dire que nous nous confions en Christ, qui a payé le prix pour nos péchés, et que ce prix est suffisant. « Par grâce » veut dire que nous pouvons seulement accepter ou recevoir ce que Dieu a fait ; nous ne pouvons rien faire ni rien ajouter.

Le moyen dont Dieu s’est servi pour nous justifier, c’est le sang de Christ, d’où l’expression « par la foi en son sang » : le Seigneur Jésus a dû mourir à notre place.

 

        1.11                    Qu’entend-on par « lequel Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang» ? (Romains 3:25)

En hébreu, « propitiatoire » signifie « ce qui couvre ». Dans l’Ancien Testament, cétait le couvercle de l’arche de l’alliance ; il était en or, ce qui nous parle de la justice divine. Les tables de la loi étaient dans l’arche (déclarant que l’homme était coupable). Les chérubins (gardiens de la sainteté de Dieu, exécuteurs du jugement divin ; Gen. 3:24) regardaient en bas (Exode 25:20 et 37:9) vers le propitiatoire de l’arche (ils devaient reconnaître ainsi que Dieu a condamné l’homme). Mais le couvercle de l’arche était aspergé de sang (Lév. 16:14-15), le sang d’une victime innocente, répandu pour un peuple coupable. Ainsi Dieu a pu épargner Son peuple. C’est une image de ce que Christ a fait: Il a donné sa vie, Son sang a été versé, de sorte que Dieu n’a pas à nous juger. Nous sommes « couverts » par le don de Sa vie pour nous.

Certaines traductions utilisent le mot « propitiation » au lieu de « propitiatoire » en Rom. 3:25. La pensée reste la même : il s’agit de couvrir le péché, tout en conservant la justice de Dieu. La foi compte sur la propitiation offerte par Dieu, et cette propitiation est grâce au sang de Christ.

Le mot « expiation » est plus courant en français que le mot « propitiation », mais le mot propitiation montre mieux le fait que notre péché a été couvert par quelqu’un d’autre qui en a pris tout le châtiment ; le péché n’a pas été « expié » par nous-mêmes ; nous ne pouvions pas en porter le châtiment.

 

        1.12                    Comment Dieu peut-il justifier un pécheur et en même temps être juste ?

Parce que Christ est devenu notre substitut, c’est-à-dire qu’Il a pris notre place sous la condamnation du péché. Si vous payez ma dette, que peut faire le juge ? Rien ! Quelqu’un a payé pour moi. Aucun homme n’aurait pu inventer un aussi merveilleux moyen de justification et de pardon, et donc un aussi merveilleux message. Dieu pardonne (c’est merveilleux en soi), mais Dieu ne « laisse pas passer » les péchés. Il pardonne après avoir jugé les péchés, et condamné le péché. Le problème a été résolu, mais d’une manière juste.

 

        1.13                    Qu’en est-il des saints de l’Ancien Testament ? Comment étaient-ils justifiés (Romains 4) ?

De la même manière que les croyants du Nouveau Testament : par la foi. Abraham a cru Dieu, et le fait d’avoir cru la parole de Dieu lui fut compté à justice (Rom. 4:3). Dieu a pu justifier Abraham sur cette base, parce qu’Il regardait au sacrifice (futur) de Christ : Romains 3:25, 26.

 

        1.14                    Jacques ne dit-il pourtant pas qu’Abraham a été justifié par des œuvres ?

Oui, en effet. Mais Jacques explique comment notre justification qui est par la foi et par grâce, doit nécessairement être vue de manière concrète, par le moyen d’actes — des actes visibles de tous (Jacques 2:21). Comment pouvait-on voir et savoir qu’Abraham était juste ? Seulement par ses œuvres. Quand il est venu offrir Isaac, il a donné la preuve de la foi qu’il avait. Mais Dieu savait bien qu’Abraham croyait déjà auparavant. Et Il lui compta cela à justice (Gen. 15:6, 7).

 

        1.15                    Pourquoi Christ a-t-il du être ressuscité pour notre justification (Rom. 4:25)?

L’œuvre de Christ a été accomplie lorsqu’Il a dit « c’est accompli » et a remis Son esprit (Jean 19:30), et est mort. Mais par Sa résurrection, Dieu a voulu montrer à tous (hommes et anges) que la mort de Christ était acceptée comme pleinement suffisante pour Lui ; Dieu a été pleinement satisfait de Lui et de Son œuvre (Rom. 4:25). Dès lors, Dieu restait juste en justifiant ceux qui sont de la foi de Jésus (Rom. 3:26), c’est-à-dire ceux qui mettent leur confiance dans l’œuvre de Jésus à la croix. Maintenant que Christ est ressuscité, nous avons nous-mêmes la preuve que cette œuvre de la croix était acceptée par Dieu, et notre foi en est confirmée.

 

        1.16                    Quelles sont les conséquences de la justification (Romans 5:1-2) ?

Nous avons la paix avec Dieu (Rom. 5:1), alors il n’y a plus de problème entre Dieu et nous ! Il ne s’agit pas d’une promesse d’une paix future — le croyant possède cette paix déjà maintenant ! Rien ne fait plus obstacle dans nos relations avec Dieu. Ce n’est pas seulement qu’Il n’a plus rien contre nous, mais nous nous trouvons positivement dans Sa faveur (v. 2) : Dieu nous est favorable, Il est pour nous (Rom. 8:31) ; Ses pensées et Ses sentiments sont positifs envers nous.

 

        1.17                    Comment cela se traduit-il concrètement dans nos vies ?

Les versets suivants (Romains 5:3-11) nous montrent que mêmes les tribulations (= épreuves, grosses difficultés) que nous devons traverser dans nos vies deviennent un sujet de gloire pour nous, et qu’il y a une croissance dans la patience, l’expérience et l’espérnace. L’amour de Dieu a été versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint. Cet amour, Dieu l’a montré quand Christ est mort pour nous — lorsque nous étions encore pécheurs. Conclusion : si Dieu a déjà tout fait et donné le maximum pour nous quand nous étions des ennemis, combien plus, maintenant que nous sommes dans Sa faveur et réconciliés, nous sauvera-t-Il au travers des épreuves de chaque jour, et nous fera-t-Il échapper à la colère future. Quelle assurance !

 

 

2                    L’évangile du salut — La délivrance de la puissance du péché (chapitre 2)

Quand une personne vient à Christ, confessant ses péchés et se confie en Son œuvre à la croix du calvaire pour elle, elle est remplie de joie. Elle réalise qu’elle a « la paix avec Dieu » (5:1), et elle désire faire savoir à tous ce qu’elle a trouvé, et quel est son bonheur. Alors soudain, il arrive quelque chose qui se passe mal, une mauvaise pensée, une mauvaise parole, ou on commet quelque chose de pire : Que se passe-t-il ? — On se demande : comment ai-je pu faire cela ? J’ai confessé mes péchés et j’ai accepté Christ comme mon Sauveur. Je L’aime, et maintenant je recommence à faire comme avant… et voilà les doutes qui surviennent : suis-je converti ? Me suis-je assez repenti ? Pourquoi ai-je encore péché ? Comment puis-je être « affranchi », c’est-à-dire être délivré effectivement de la puissance du péché, de son pouvoir ?

 

Les questions suivantes vont vous aider à trouver des réponses à ces questions sur la base des chapitres 5 à 8 de l’épître aux Romains.

 

           2.1                    Quelle différence y a-t-il entre les péchés et le péché ?

C’est la même différence qu’il y a entre un arbre et ses fruits. Les péchés sont des actes coupables, comme les fruits produits par un arbre. Le péché est l’arbre lui-même, la source qui produit les actes de péchés. C’est pourquoi la condition de l’homme est plus grave qu’il n’y parait ; il ne suffit pas de régler la questions des péchés, en les ôtant ou les expiant ; il faut traiter la question de la source de ces péchés, c’est-à-dire le péché.

 

           2.2                    Quelle est la solution divine pour les péchés et le péché ?

Les péchés sont pardonnés. Si vous croyez en Christ, vous êtes justifiés de vos péchés. Mais le péché comme tel ne peut jamais être pardonné ni remis. Il ne peut qu’être condamné. Or c’est ce que Dieu a fait à la croix (Romains 8:3). Les actes peuvent être pardonnés, mais non pas la mauvaise nature : elle doit être condamnée.

 

           2.3                    Un croyant est-il toujours sous la puissance, ou le pouvoir du péché ?

Non. Il peut arriver qu’un croyant pèche (1 Jean 2:1), mais un croyant n’est pas dans la nécessité de pécher. Le péché n’est pas pour lui une obligation, il n’est pas inévitable.

Pour voir comment un croyant est libéré de la puissance (ou du pouvoir) du péché, examinons les questions suivantes.

 

           2.4                    Qui sont les deux familles en Romains 5 ?

Par nature, chaque être humain est un descendant d’Adam. Ceux qui acceptent Christ et croient en Lui font partie de la famille (ou race) de Christ. C’est notre mort avec Christ qui nous fait échapper à notre lien avec Adam. Nous sommes désormais membres dune nouvelle famille (ou race) dont Christ est la Tête, ou le Chef.

 

           2.5                    Quelle est la conséquence du fait d’appartenir à la famille d’Adam ?

Chaque descendant d’Adam hérite quelque chose de lui : c’est le péché, dont la conséquence est la mort. Jusqu’à aujourd’hui la mort est partout, et prouve que le péché atteint tout enfant d’Adam. Ce péché produit des mauvais fruits, les péchés.

 

           2.6                    Qu’est-ce qui caractérise ceux qui appartiennent à la famille de Christ ?

La grâce de Dieu a abondé, et même surabondé envers plusieurs/ beaucoup, et son heureuse conséquence pour eux a été la justice, la justification (Rom. 5:15-19). Autrement dit, chaque membre de la famille de Christ est constitué juste.

 

           2.7                    Donc, si je suis membre de la famille de Christ, par grâce, je peux continuer de pécher ?

Non — La grâce n’est absolument jamais une excuse pour pécher (voir aussi la question suivante).

 

           2.8                    Pourquoi pas n’y a-t-il pas d’excuse au péché du croyant ?

Parce que nous sommes morts vis-à-vis du péché, morts avec Christ (*) (cette question est traitée au début de Rom. 6). Christ est mort sur la croix, n’est-ce pas ? Or nous appartenons à Christ ; nous avons été baptisés pour le Christ ; dans le baptême « pour le Christ », nous sommes « identifiés » avec Lui, nous sommes un avec Lui. Ainsi, si Christ est mort, nous sommes morts aussi, en ce qui concerne notre vieil homme, le « descendant d’Adam ».

 

(*) Il y a bien d’autres raisons encore de ne pas pécher ! Continuer de pécher serait une insulte à la grâce et à Christ Lui-même qui a souffert pour nos péchés ; si on a reçu Christ, si on connaît le grand prix qu’Il a payé, et si on connaît la valeur de Son sang qui a coulé, on désire forcément Lui plaire, et non l’insulter en allant pécher.

 

           2.9                    Comment se fait-il alors qu’il m’arrive encore de commettre des péchés ? Ne suis-je pas mort avec Christ ?

La Parole nous dit, dans ces chapitres 6 à 8 des Romains, qu’il y avait un vieil homme, et que ce vieil homme a été crucifié avec Christ. Mais le croyant apprend, souvent par de pénibles expériences, qu’il a toujours la chair en lui (ce mot « chair », dans ce sens, ne désigne pas le corps physique, mais la nature pécheresse). C’est pourquoi, il peut encore pécher. Pour plus de précisions à ce sujet, voir les questions sur Romains 7.

 

        2.10                    Qu’entend-on par « notre vieil homme est crucifié avec Lui » (Rom. 6:6) ?

Mon « vieil homme » est ce que j’étais avant ma conversion, comme enfant d’Adam, membre de la famille (ou race) d’Adam (Rom. 5:12 et suivants). Avant ma conversion, j’étais responsable devant Dieu et coupable. À cause de mon identification avec Christ dans Sa mort, Dieu déclare et constate que ce vieil homme, aussi, est mort. Il ne me reconnaît plus comme celui que j’étais avant ma conversion, comme homme naturel et coupable.  

Pouvez-vous sentir cela ? Non. Mais cela reste vrai — parce que Dieu le dit. Ce en sont pas nos sentiments qui comptent, mais les pensées de Dieu.

Nous ne devons pas confondre le vieil homme (qui est mort) avec la chair, la nature pécheresse, qui demeure encore en nous (voir Rom. 7:17, 18, 25 ; 8:4 ; 1 Cor. 3:2, 3).

 

        2.11                    Qu’entend-on par le corps du péché ?

Nous trouvons cette expression en Rom. 6:6b « … que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché ».

Le « corps du péché » signifie le système entier de notre être avant notre conversion, où le péché était la centrale de commandement.

Un croyant est encore capable de pécher (bien sûr, il ne devrait pas le faire mais), mais le péché n’est plus la centrale de commandement.

 

        2.12                    Le problème de nos péchés est résolu par la mort de Christ pour nous, mais comment le problème du péché et de sa puissance est-il résolu ?

Il n’est pas résolu par la mort de Christ pour nous, mais par notre mort avec Christ.

Comparons avec la relation, à l’époque où l’apôtre écrivait l’épître, entre un serviteur et son maître. Le maître avait des droits sur son serviteur, mais seulement tant quil vivait. Une fois le serviteur mort, son maître ne pouvait plus rien faire à son égard. Il en est de même avec nous aujourd’hui. Quand nous sommes morts avec Christ, le péché n’a plus de droit ni dautorité ni de puissance sur nous. C’est cela l’affranchissement.

 

        2.13                    Quelle est la signification du baptême ?

Le sens du baptême est d’être une image de l’identification avec Christ dans Sa mort. Comme Christ est mort, et a été même enseveli, ainsi nous avons été baptisés (Romans 6:2, 3). Le baptême parle aussi d’autres choses, par exemple de ce que la personne qui est baptisée devient un disciple (Jean 4:1, 2 et 1 Cor. 10:2) etc. mais le sujet en Romains 6 est que nous sommes identifiés à Christ dans Sa mort, c’est-à-dire que nous sommes morts avec Lui.

Notons bien qu’être baptisé ne suffit pas du tout à nous donner un quelconque droit d’aller au ciel.

 

        2.14                    Comment sais-je que je suis mort avec Christ ? Puis-je le sentir ?

Non. Vous ne pouvez pas le sentir. Si vous avez accepté Christ par la foi, c’est alors simplement un fait, et vous le savez parce que la Parole de Dieu vous le dit.

 

        2.15                    Si je suis mort avec Christ, comment cela affecte-t-il ma relation avec le péché ?

Le péché (le principe du mal, opposé à Dieu) n’a plus de droit ni d’autorité sur vous. C’est une situation comme celle d’un homme qui a payé une grande somme afin de ne pas aller à la guerre lui-même, et afin qu’un autre y aille à sa place. Si le gouvernement lui écrit « Il vous faut aller à la guerre maintenant que votre substitut est mort », il écrit en réponse « je suis désolé, je ne puis aller à la guerre, je suis mort ». Il réalise qu’il a le droit de se considérer lui-même comme mort, parce que son substitut est mort.

 

        2.16                    Si je suis mort avec Christ, comment cela affecte-t-il ma vie pratique journalière ?

Lorsque le péché veut exercer son pouvoir sur nous, nous sommes en droit (et obligés) de nous considérer nous-mêmes comme morts (voir la question précédente) ; par la foi nous comprenons que nous ne sommes nullement obligés de céder au péché.

 

        2.17                    Le croyant doit-il garder la loi (ou au moins certaines règles) pour être certain de ne pas pécher ?

Non. Garder la loi, ou quelque règle n’est pas le chemin à suivre. C’est un principe charnel (car il fait appel à la capacité naturelle de l’homme). Dès que vous essayez, vous devrez admettre (si vous êtes honnête) que vous échouez. Paul explique que nous sommes morts à la loi (comme nous sommes morts au péché), Romains 7: 1-6.

De plus, la loi de Moïse était donnée au seul peuple d’Israël.

Mais sur la question de la marche du chrétien, et des commandements qui le concernent, voir la réponse à la question 2.28.

 

        2.18                    Comment un croyant peut-il alors vivre d’une manière qui plaise à Dieu ?

Non en gardant la loi, mais en étant occupé de Christ. Si nous laissons le Saint Esprit nous occuper de Christ, alors le Saint Esprit nous donnera la puissance pour vivre d’une manière qui plaise à Dieu (voir les questions 2.24 à 2.31).

 

        2.19                    Qui est ce « je » dans Romains 7:7 à 7:25 ?

·       Est-ce Paul ?

Non. Ce ne peut être Paul, car il dit : « or moi, étant autrefois sans loi… » (Rom. 7:9). Ceci ne peut s’appliquer à Paul qui est né pharisien (Phil. 3:5).

 

·       Est-ce un incrédule ?

Non, cela ne se peut. La personne en Romains 7 a déjà la nouvelle nature, car il dit qu’il veut faire le bien (Rom. 7:19) et qu’il « prend plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur » (Rom. 7:22). Ce sont clairement les désirs de la nouvelle nature que Dieu donne à la nouvelle naissance (Jean 3:3).

 

·       Est-ce un vrai croyant ?

Un vrai croyant, oui ; un croyant normal, ou dans un état normal, non ! Ce ne peut être un croyant dans un état normal. La déclaration «  je suis charnel, vendu au péché » (Rom. 7:14) ne peut pas s’appliquer à un croyant dans un état normal.

 

·       Qui est-il ?

C’est une personne qui est née de nouveau ; elle n’est pas spirituelle, mais charnelle (comparer 1 Cor. 3:1), se fiant à sa force, essayant de garder la loi, essayant de faire le bien (avec sa propre force), et échouant constamment, et étant donc extrêmement malheureuse. Il ne sait pas que la chair en apparence la plus « spirituelle », ou la mieux intentionnée, reste la chair. Ce n’est pas l’état normal du croyant, mais beaucoup passent par cet état à un moment de leur vie jusqu’à ce qu’ils apprennent à croire non seulement en Christ, mais aussi en Son œuvre suffisante pour eux, c’est à dire jusqu’à ce qu’ils réalisent pratiquement l’affranchissement qui est le leur dans la mort de Christ.

Le croyant peut aussi revenir plus d’une fois dans sa vie à cet état de pensées.

 

        2.20                    Quel est le problème de ce croyant ?

Ce croyant replonge toujours à nouveau dans le même grand dilemme. C’est une lutte entre sa nouvelle nature et sa vieille nature (ou : chair). Il désire faire les bonnes choses et ne les fait pas. Alors que les mauvaises choses qu’il ne désire pas faire, il les pratique, et cela recommence toujours de nouveau.

 

        2.21                    Que découvre ce croyant ? (Romains 7:17-24)

Au moins trois choses. D’abord qu’il a toujours la vieille nature pécheresse, c’est-à-dire la chair (7:17). Ensuite que rien de bon n’habite en lui personnellement : « En moi… en ma chair, il n’habite point de bien » (7:18). Et enfin qu’il ne peut se délivrer lui-même, mais qu’il a besoin de quelqu’un pour le délivrer : « … Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ? » (Rom. 7:24).

 

        2.22                    Quand le « je » de Romains 7 comprend qu’il ne peut sortir seul du bourbier, d’où lui vient l’aide ?

À la fin du chapitre 7, cette personne cesse de tenter d’avoir recours à une force venant d’elle-même, et elle commence à chercher une aide extérieure. Ce n’est pas « comment pourrai-je me délivrer moi-même », mais « qui me délivrera… ? » (Rom. 7:24).

 

        2.23                    À quelle conclusion arrivons-nous à la fin du chapitre 7 ?

À une double conclusion. D’abord, la personne a appris par expérience qu’elle ne peut rien faire de bon par elle-même, qu’il n’y a rien de bon dans la chair (Rom. 7:18). Ensuite elle réalise qu’il y a deux natures, la vieille (la chair) qui est irrémédiablement mauvaise, et la nouvelle. Elles sont opposées l’une à l’autre. Alors elle rend grâces à Dieu (Rom. 7:25) parce qu’elle réalise que seul Dieu peut la délivrer, et que même tout ce qu’il y avait à faire est déjà fait par notre Seigneur Jésus Christ (début du v. 25 de Rom. 7, et v. 1 du ch. 8). La conclusion finale se trouve en Romains 8:1-11 (voir les questions suivantes).

 

        2.24                    Un croyant peut-il être condamné par Dieu ?

Non, et pour la raison que désormais le croyant est « en Christ ». Or vous vous souvenez que Christ est glorifié à la droite de Dieu. Ainsi si quelqu’un voulait condamner un tel croyant, il devrait condamner Christ ! C’est impossible !

 

        2.25                    Que signifient la « loi de l’Esprit de vie » et « la loi du péché et de la mort » ?

Le mot « loi » peut aussi signifier « principe ». Une pierre tombe sur le sol : c’est une « loi » de la nature. La « loi » de l’Esprit est aussi un principe, c’est à dire que l’Esprit nous dirige et nous occupe de Christ. La loi du péché est aussi un principe, c’est à dire que le péché s’oppose à Dieu, et conduit à la mort. Une fois que le croyant fait confiance à Christ, croit que Son œuvre est suffisante, et qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus (c’est à dire qu’il croit à « l’évangile de son salut » ; Éphésiens 1:13), l’Esprit de Dieu est libre d’agir en lui.

 

        2.26                    Quelle est la solution de Dieu pour le péché ?

Ne pas oublier que seuls les péchés, les actes, sont oubliés, mais que le péché ne peut être que condamné. Il n’y pas d’autre moyen qui corresponde à la nature de Dieu que de condamner le péché. La loi ne pouvait rien contre le péché ; elle le dénonçait, mais n’y portait pas remède, parce qu’elle est « faible par la chair », c’est à dire que l’homme n’est pas capable de la garder.

 

        2.27                    Tout ceci signifie-t-il que le croyant peut maintenant dérober et tuer et faire tout ce que la loi interdisait ? Sinon, pourquoi ?

Non. La justice déclare que la loi est accomplie dans le croyant. Mais la raison n’est pas qu’il essaye de garder la loi, mais qu’il marche par l’Esprit, ce qui implique qu’il marche selon la volonté de Dieu, et qu’il a donc horreur du mal.

 

        2.28                    Comment ce travail s’accomplit-il pratiquement ? Qu’est-ce que marcher par l’Esprit ?

L’Esprit occupe le croyant de Christ (Jean 14 et 16), et ceci le remplit de joie et du désir de devenir comme Christ. Lorsque nous imitons Christ, les exigences de la loi sont remplies « automatiquement ».

Prenons un exemple. La loi dit : « tu ne voleras pas ». Un croyant n’est pas sous la loi, mais l’Esprit occupe le croyant de Christ. Christ était riche mais est devenu pauvre afin que nous soyons enrichis. Il a dit qu’il est plus heureux de donner que de recevoir. Comme le croyant apprend à aimer Christ et L’imite, il désire en faire bénéficier d’autres. Comment pourrait-il dérober ? (Éphésiens 4:28). — Il est tellement évident que tel est le comportement qui convient à quelqu’un qui aime le Seigneur, qu’il ne s’agit même pas de quelque chose facultatif, mais d’une obligation, — une obligation de convenance et d’amour ; c’est ainsi que l’apôtre Jean dit que l’amour de Dieu et des enfants de Dieu implique de garder Ses commandements. — Quand on aime quelqu’un, un simple désir exprimé par la personne aimée devient un commandement pour celui qui l’aime.

 

        2.29                    Un croyant marche-t-il toujours par l’Esprit ?

Ce serait normal de le faire, mais ce n’est pas toujours le cas (nous le savons trop bien par expérience). Un vrai croyant devrait normalement être conduit par l’Esprit, mais il peut lui arriver d’« attrister » le Saint Esprit (Éph 4:30). Ceci arrive chaque fois qu’un croyant pèche, et qu’il n’est pas occupé de Christ, ou ne vit pas comme étant sous les yeux de Christ, en communion avec Lui.

 

        2.30                    Comment pouvons-nous être certains de marcher par l’Esprit ?

Simplement en éloignant tout ce qui attriste l’Esprit. Si vous avez de mauvaises pensées, vous avez besoin de les confesser au Seigneur. Si vous dites une mauvaise parole, il faut aussi la confesser. N’attendez pas, gardez le contact avec Dieu. En faisant ainsi, l’Esprit est libre à nouveau de nous occuper de Christ et de nous conduire (Romains 8:14). C’est ainsi qu’on fait « mourir les actions du corps » (8:13) et qu’on marche par l’Esprit.

 

        2.31                    Comment Dieu nous aide-t-Il à marcher par l’Esprit ?

Dieu a envoyé Son Esprit pour habiter en nous (Romains 8:10-11). Le Saint Esprit habite maintenant dans le croyant (voir aussi 1 Cor. 6:19), Il nous occupe de Christ (Jean 16:14), et nous donne conscience de ce que Dieu est notre Père (Rom. 8:15-16). C’est le salut complet : Justifié par rapport aux péchés, délivré de la puissance du péché, et connaissant, par le Saint Esprit, Dieu comme un Père qui nous aime !

 

        2.32                    Si notre salut est si complet, pourquoi tant de croyants souffrent-ils dans leur corps et meurent ? Le corps n’est-il pas inclus dans notre salut ?

Les croyants souffrent parce qu’ils font partie de cette création. Paul l’explique dans le passage de Rom. 8:18-29. Par l’homme, le péché est entré dans le monde, et comme résultat, la création toute entière soupire. Mais ce problème sera réglé aussi. Nous attendons la « délivrance de notre corps » (Rom. 8:23). Lorsque Christ viendra, nous recevrons un corps nouveau. En attendant, nous avons cette « espérance » et l’Esprit nous est en aide dans nos infirmités / insuffisances.

 

        2.33                    Dieu a-t-Il prédestiné certains à la damnation ?

Non. La Bible ne le dit jamais. Au contraire Dieu veut que tous les hommes soient sauvés (Tite 2:11 ; 1 Timothée 2:4). Aussi, « Dieu ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent » (Actes 17:30). En Romains 9:18, il est dit que Dieu endurcit qui Il veut (mais seulement après que l’homme se soit endurci lui-même, ainsi que le montre l’exemple du Pharaon le montre (Rom. 9:14-17). Romains 9:22, 23 établit très soigneusement qu’Il a préparé des vases de miséricorde pour la gloire, mais qu’Il a supporté avec une grande patience des vases de colère tout préparés pour la destruction (il n’est pas dit que c’est Dieu qui les y a préparés).

LE MERVEILLEUX MESSAGE DE L’ÉVANGILE DU SALUT S’ADRESSE À TOUS.

 

 

        2.34                    Résumé

 

Il y a trois grands problèmes qui touchent la race humaine :

Les péchés (= les actes coupables)

La puissance du péché (principe du mal, la source des mauvaises actions)

Les souffrances physiques.

 

Le premier problème est résolu par la mort de Christ pour nous (Romains 3 à 5).

Le second problème est résolu par notre mort avec Christ (Romains 6).

Le troisième problème sera résolu lorsque Christ reviendra (Romains 8).

 

Mais dans chaque cas, nous devons tout à Christ!